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ANGELINE

Petit malin, de ses matins
Tous les matins, mets ses patins
D’une confection, sans correction
D’une affection, sans soumission

Une discuteuse, et radoteuse
Epilogueuse, prometteuse
Très écrasante, et épuisante
Mais très plaisante, c’est mon enfant

C’est une jeune fille, voire demoiselle
Aréostyle, c’est la plus belle
Très bien élevée, ça, c’est normal
Tout mon portrait, c’était fatal

Polissonnerie à ses moments
Quincaillerie, c’est effarant
Harmonisée, c’est délicat
Pour s’habiller, c’est un tracas

Pour l’embrasser, c’est la bienvenue
Ca, les baisés, discontinus
Et, à l’école, me direz-vous
C’est rocambole, ça, après tout

Et les repas, j’n’y pensais plus
Un désarroi, une vraie tortue
Elle est loufoque, mais moi je l’aime

C’est ANGELINE, tout un poème
C’est ANGELINE, tout un poème